En 2014, Renault Belgique-Luxembourg poste une vidéo promotionnelle sur Internet : une femme gare sa nouvelle Twingo sur un rond-point et, pour s’excuser, écrit un mot au rouge à lèvres sur un protège-slip qu’elle glisse sous l’essuie-glace. Une voix off propose alors aux femmes de commander chez Renault des cartes d’excuses tout imprimées : « Désolée. Comme je suis un vrai danger au volant, j’ai préféré laisser ma voiture ici », ou bien « N’enlevez pas ma voiture, svp ! J’ai des hauts talons ». Tollé sur les réseaux sociaux ! Des internautes taxent Renault de sexisme et, très vite, de nombreux sites et blogs relaient leur colère. Le groupe automobile est alors confronté à ce que l’on appelle une « crise digitale », c’est-à-dire un déferlement de critiques sur le Net. En cherchant à créer le buzz, Renault a généré un bad buzz qui lui échappe rapidement.Lire la suite...